Enfin publié ! "Mais ça ne ressemble plus à rien, maintenant !" grommelle l'auteur.

Tant pis, publions, nous aussi :

Je m'voyais déjà !

"Je m'voyais déjà
Faire un grand débat
Surmontant la crise
En bras de chemise
Mon nom s'étalait
Dans tous les médias
Et je gouvernais
A hue et à dia
Flattant Oreillette
Goûtant l'andouillette
Mais ceux qui ne sont rien, les manants, les bouseux
Ont vite eu raison d'mon air orgueilleux
J'ai dû déambuler
Conspué, sous les sifflets
De gens criant à l'unisson
Eh, Macron ! Démission !
J'ai tout essayé, pourtant,
Des premiers ministres, j'en ai usé tant !
Philippe, Castex, Borne et maintenant Attal
Et pour quel résultat ? Un fiasco total !
Mais un jour viendra,
Je leur montrerai,
Que moi, le fier à bras,
J'inaugurerai !"

Faut(il que la Presse de la Manche ait été à court de Courrier des lecteurs pour publier si tard et tout à fait hors de propos à l'heure actuelle !

Programme chargé : Injection ce matin, départ à chg cet après-midi. On reprend tout de même :
"Beaucoup plus tard, mon amie Françoise dirigeait les Archives des Yvelines dans le prestigieux décor des Grandes Ecuries. Elle me proposa de donner des cours de paléographie à des lecteurs curieux de généalogie. A l'époque, la généalogie balbutiait. Je m'y étais un peu adonnée, sur les conseils d'une ancienne amie de l'école primaire (!). C'était l'époque héroïque, où on écrivait aux mairies (avec enveloppe timbrée pour la réponse) et où on attendait, le coeur battant, l'acte d'état-civil qui allait débloquer toute la lignée. Petit à petit on grimpait à l'arbre. Et il n'était pas inutile d'apprendre à déchiffrer les écritures anciennes. Le tableau n'est plus du tout le même maintenant : Généanet fait le travail, et tout n'est qu'une affaire d'informatique.
J'ai tout de même "enseigné" pendan t des années à des élèves studieux et passionnés, avec un certain succès, à Versailless, Saint-Cyr, puis Saint-Quentin. On m'appela même dans des pays étranges, presque lointains, dont j'ai oublié le nom. Et même il me semble dans une sorte d'université parallèle à Versailles. Tout ceci m'a permis d'être encore à même de déchiffrer certains documents que me soumettent les adhérents du club de généalogie de Maurepas, "Racines", que j'ai contribué à créer, il y a quarante ans, histoire d'occuper (et de réconforter) un voisin désoeuvré, qu'on avait poussé hors du précédent club qu'il dirigeait. Ce petit club a pris de l'ampleur et marche bien".

On m'appelle. Il faut partir !