Invasion

28 avril 2024

Nous avons vu arriver hier des vagues successives d'envahisseurs : d'abord Audrey et Antoine, arrivés quand nous revenions de notre promenade matinale. Ils se sont d'abord précipités pour réparer télévision et téléphone, et se sont montrés particulièrement efficaces ! On est partis à la Criée, pour cette fois assez fréquentée. Là-dessus Mari et Vincent se sont annoncés : ils étaient en vue de La Verrière. Nous sommes allés les y cueillir (six dans la voiture d'Antoine, ce n'est pas pour nous faire peur). Les arrivants avaient apporté des vivres pour la semaine... et des piles qui ont permis de faire redémarrer le téléphone. Tisanes, feu de bois et hop, les premiers sont repartis (Kaiju devait s'impatienter). Grande promenade avec les restants : pas de corbeaux, mais un joli chevreuil qui nous a considérés d'un air perplexe. Et, au moment où les Parisiens allaient partir pour la gare, voilà le, Djahoui qui pousse la porte, apparemment affamé : il s'est jeté sur banane et crumble ! Et, après un petit bavardage devant le feu, portant en particulier sur les projets d'études de Camille, tout le monde est reparti en camion.

Et les photos d'Antoine, que j'ai pu voir sur mon téléphone, en ont profité pour disparaître ! C'est traitre, ça !

La journée d'aujourd'hui sera certainement plus calme, mais tout autant pluvieuse, apparemment !

Comme je suis à court d'idées (enfin, presque), je vais faire profiter mes lecteurs de mes élucubrations poétiques des nuits d'hôpital, pendant lesquelles je peux à, peine fermer l'oeil, je ne sais pourquoi :
"Les nuits sont longues,
Les nuits m'ennuient.
Car que faire la nuit ?
Dormir, songer, rêver,
Le passé repasser,
Penser à l'avenir,
Enfin, ne pas dormir...
Et pourquoi ne pas lire ?
Peut-être même écrire ?"

Et c'est ce que je faisais ! Malheureux ! Je noircissais des pages ! Donc, je continue, tant pis !

"La gestion de la copropriété est assurée depuis le début par un syndicat bénévole. Il y eut des assemblées houleuses : le voisin de Jean en présida une où fut décidé l'achat de la parcelle notre voisine, où, au départ, était prévu un petit centre commercial. Il y eut aussi, plus tard, une alerte : les tenants du tennis voulaient en faire construire deux autres au ras de notre jardin. C'était la grande époque ! Nous l'avons échappé belle. Il y eut aussi quelques projets baroques pour utiliser ce petit terrain : un golf miniature, par exemple, et tout dernièrement, un terrain de boules, rejeté par la majorité. Plus raisonnablement, il y eut des poteaux de foot, un panier de basket (assez fréquenté), et deux tables de ping-pong renouvelées cette année, les précédentes ayant succombé à leur utilisation comme sièges pour des groupes de gens fréquentant les lieux la nuit, et marquant leur passage en y abandonnant bouteilles, mégots et papiers gras, au grand dam des proches voisins. Les nouvelles tables sont superbes, et très rarement utilisées pour un usage sportif."

Ma copine Françoise est terrible : elle a 16° dans son appartement, n'ayant pas rallumé le chauffage depuis les jours d'été du début avril. Elle est allée à Villers Cotterets à une réunion sur la langue française. Bref, elle s'éclate !

Antoine m'ayant gentiment renvoyé les photos :