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Vélo rando dodo
18 avril 2024

Un petit air de campagne

De retour à Maurepas, je garde tout de même un petit souvenir des pommiers :

Ca ne veut pas forcément dire qu'il y aura des pommes, mais les fleurs, c'est déjà bien joli.

Reprenons :

"Les nouveaux du Bois de Maurepas ne sont pas tellement jeunes : on n'achète plus jeune, il faut avoir des sous. Ils se connaissent entre eux, ils se tutoient. Ils organisent des fêtes, des anniversaires de tranches. On évite, bien sûr. Covid, bruit et fureur ! Mais la copropriété continue d'être bien gérée par des syndics bénévoles et compétents. Ils ont pourtant à s'occuper d'espaces verts, gardiennage et piscine (tout le contraire de Carteret : professionnels et incompétents).
On envisage de changer l'emploi d'un des tennis. Ils sont désertés.
Alors que "de notre temps" c'était un haut lieu de convivialité et de compétition. Il fallait se précipiter pour retenir sur le tableau un des deux courts pour le lendemain. Il y eut même un temps où il y avait un tirage au sort. Les tournois étaient très courus et donnaient lieu à des joutes homériques, où mon aidant brillait par le non-conformisme de sa technique qui laissait souvent pantois les "semi-professionnels". Sans briller aucunement dans cette discipline, j'y avais pris goût et faisais en général une partie tous les jours avec une joueuse de mon acabit. Il m'arriva de revenir sur les courts rapidement après la naissance de Vincent : le mari d'une voisine lui ayant dit qu'il m'y avait vue, elle lui répondit que ce n'était pas possible, puisque je venais d'accoucher. D'ailleurs, à la même époque, je dus tondre l'herbe du jardin, qui avait poussé en mon absence, à la tondeuse mécanique (ce qui n'était pas une promenade). C'était une autre époque !
Il m'arriva aussi d'initier une copropriétaire, qui n'avait pas l'heur de plaire aux championnes locales. Très rapidement (elle courait comme un lapin) elle me surclassa et, du coup, devint la coqueluche des fortes, qui, rapidement se la disputèrent sur les courts !
Tout ceci est du passé. Les courts verdissent.
Les gardiens : une succession hétéroclite.
Le premier était charmant : un grand gars maigre au visage un peu ravagé, il avait des horaires insensés. Pas de coupure à midi, jusqu'à la tombée de la nuit, pas de week-end, il me semble. Avant l'ouverture, il allait ramasser des sacs de champignons qu'il me rapportait (il ne les mangeait pas et à l'époque, le bois en regorgeait). Il était malheureusement doté d'une épouse revêche. On lui refusa une minime augmentation et il partit.
S'ensuivit une série de gardiens divers. L'un d'eux invitait à la piscine toute sa famille et faisait beaucoup la sieste. Les horaires devinrent plus raisonnables. Nous avons maintenant un grand "Julien" très habile en bricolage, remplacé à la piscine les week-end par des jeunes du Bois un peu rémunérés."

Mon aidant précise que sa technique reposait principalement sur l'amortie suivie d'un lob. Cf "L'été finit sous les tilleuls" de Kléber Haedens.

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Commentaires
I
Mais amortie suivie d'un lobe, c'est très classique pourtant !
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