Ils sont gonflés !

à Canal*blog ! Ils me disent, comme ça : "Contents de vous revoir", comme s'ils n'y étaient pour rien ! Et ce blog nouveau ou ressuscité n'a pas la belle allure de l'ancien. Mon aidant s'en plaint. Hier, Vincent était tout prêt à arranger la chose, et à redonner du tonus au blog. Mais il avait déjà tellement travaillé que j'ai refusé. Isabelle, aussi, m'a demandé identifiant et mot de passe pour travailler à la chose, mais elle est dépassée par les avalanches de copies (trois classes de cinquante élèves qui font des devoirs tout le temps). En plus, ce n'est pas facile : il faut que l'ensemble ait la moyenne - même si ils sont tous nuls. Moi je dis qu'elle pourrait mettre 9 à la moitié et 11 à l'autre moitié, et inverser au devoir suivant. D'ailleurs, même problème  bientôt quand les concours vont être passés, et qu'elle se retrouvera avec une avalanche de copies virtuelles - je ne peux même plus corriger les fôtes d'orthographe et comptabiliser les points en moins. Avec, en plus, les maladies de Raphaël. Hier, ça allait bien (dimanche !), mais il avait arrosé abondamment ses "tomatiers" et donc, sans doute, avait fait s'échapper les petites graines !

Il faut savoir que, pendant toute cette absence du blog, j'ai continué à écrire, et que c'est pas fini. Et même, cette nuit, j'ai élucubré : par exemple, à l'école communale, on nous faisait croiser les bras (sauf quand on écrivait). Mais, pour que nous n'ayons pas le dos rond, on croisait les bras dans le dos. Pas tellement confortable ! Qu'en diraient nos chères têtes blondes, et leurs parents ? Autre anecdote : dans ces temps reculés, il y eut une catastrophe, genre éruption volcanique ou tremblement de terre, ou guerre, dans un pays également reculé. Je devais être en sixième ou cinquième, puisqu'à l'annexe du lycée Racine, rue de Stockolm (évidemment, quartier de l'Europe - d'ailleurs mon aidant s'étonne du fait qu'on ait, au moment de la guerre de 14, supprimé la rue de Berlin mais conservé la rue de Vienne, pourtant belligérante). Eh bien, nous étions encouragées, voire invitées, à fabriquer des couvertures en tricot : des carrés qu'on assemblait (d'où peut-être mon habitude du patchwork) et on tricotait pendant les cours (évidemment pas quand il fallait écrire !). Pourquoi ne ferait-on pas faire des guillies aux élèves actuels ? Bien sûr, parce que c'est trop encombrant - et puis, les parents ne seraient peut-être pas d'accord, sûrement pas, d'ailleurs !

Au fait, Vincent nous a fait hier un tableau apocalyptique du monde dans vingt ans ( à nous faire nous réjouir de ne plus en faire partie). Mais cela va-t-il se réaliser ? Je rappelle que pendant toute notre jeunesse, on nous a expliqué que la population mondiale était en constante augmentation et que bientôt, ça n'allait plus aller du tout. Or, il y a quelques jours, on nous explique que ça diminue - et qu'il ne va plus y avoir assez de monde !

Désolée de vous faire perdre du temps à me lire (si vous allez jusqu'au bout), mais j'étais frustrée !

Comments

[babetinternaute]

Non non, je me souviens de ces "tricotages" pendant des cours de français ! Agadir ! J'ai une copine qui y était, en tant que bonne, pour s'occuper d'un petit garçon, mais elle a été rapatriée aussitôt en France. C'était terrible.,

[babetinternaute]

Il s'agissait peut-être de la campagne de l'abbé Pierre par un hiver glacial. Bravo à Isabelle pour l'amélioration du blog.

[Mamette]

les carrés tricotés par nos blanches mains étaient destinés aux victimes du tremblement de terre d'Agadir...En fait on pouvait faire nos carrés à la maison et en classe seulement pendant les cours de couture.