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Vélo rando dodo
16 avril 2024

Revenons sur terre !

A force de parler du passé, on ne sait plus où on en est. En fait, nous sommes à chg depuis jeudi. Le temps estival de ce week-end a fait place à une sorte d'automne venté et pluvieux, et même frisquet, mais un automne avec des cerisiers et des pommiers en fleurs. Et de temps en temps des coups de soleil viennent égayer l'ambiance.
Nous avons eu le plaisir de voir arriver le sage (accompagné d'huîtres et de Tournefeuille) et avons pu profiter du tout à maison mère - dûment éloignés au bout de la cuisine : mon aidant est encore intraitable pour le covid (en fait, après notre neuvième vaccination, il y a quinze jours, il m'avait laissé entrevoir un allègement du protocole, mais on ne sait jamais !). Une grande promenade dans la forêt nous a entraînés, le sage, le prieur et moi, dans un périple à haut risque : les arbres coupés cet hiver sont toujours là, il fallait passer en dessous, enjamber, on s'est perdus (enfin, moi, jétais perdue, je confondais les itinéraires) et, last but not least, il fallait franchir le passage sur la digue, extrêmement périlleux, apparemment : Le creux qui menaçait en bordure de l'étang s'est avéré être un "renard" que les spécialistes connaissent bien. En particulier l'électricien, dont la tâche est de s'occuper de barrages (entre autres) et plus excactement de permettre aux poissons de franchir les barrages, ce qui n'est pas chose facile. Donc, le "renard", c'est une espèce de "bétoire" (dans notre langage de normands) qui se forme en souterrain au ras des barrages et qui, soudain, s'effondre. Et ça s'est effondré. Le voisin Christophe a entendu une sorte de coup de tonnerre, ensuite, il a constaté que ses prés avaient été parcourus par de l'eau : La digue, là où était (autrefois) le banc, est maintenant un énorme cratère de plusieurs mêtres de haut et de large. Les buis en bordure sont désormais au fond du trou. Le passage sur le bord ne se fait qu'avec appréhension. L'étang n'est plus qu'à moitié plein. Le prieur est perplexe.
Détail charmant (mais qui ne compense pas la catastrophe) : les deux fois où je me suis approchée, un martin pécheur est sorti du trou et a filé - éclair bleu - vers l'étang. Je suppose qu'il a établi son nid dans la terre meuble du trou.

A propos de charmantes bêtes : depuis que nous sommes là, il a bien fallu se rendre à l'évidence : on entendait du bruit derrière le frigidaire : la nuit, le soir, et même, je dois dire, le jour. Et les tartines préparées dans le grille-pain pour le petit déjeuner avaient été extraites du grille-pain, et quelque peu entamées. J'ai donc mis en service la souricière "no kill" et ce matin, blotties dans le coin, deux charmantes petites bêtes, aux grands yeux "maquillés" et à la longue queue poilue : ce n'était pas des souris, mais bien deux jolis petits loirs. Nous n'avons pas cédé à la tentation d'en garder un pour l'apprivoiser et les avons relâchés dans la nature. Il n'est pas exclu qu'ils retrouvent le chemin du frigidaire !

Activités (quand le temps le permet) : Mon aidant "fait du bois". Je bricole dans le jardin : taille-bordure, plantation d'hortensias, examens divers, il y a encore du travail, mais ça doit se faire à petites étapes. Nous avons aussi nos activités habituelles, ludiques et autres (lecture, patchwork, émissions TV sur ordinateur)

Le prieur a, de son côté  un chantier sans fin : il traite les branches et branchages des arbres abattus et il est loin d'en venir à bout. Ca a l'air de beaucoup lui plaire. Marie-Hélène et Armanda lui viennent en aide pour la gestion de Catherine.

Retour prévu : mercredi après-midi ou jeudi matin : cette fois, c'est mon aidant qui a r;v. avec le corps médical : une heure chez le dentiste.

Après ? La routine !

Pas de photos ici : nous n'avons pas, bien entendu, la fibre, et ça "rame" pour les photos !

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