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Vélo rando dodo
14 avril 2024

Et encore ?

Tout ça n'est pas facile ! On m'a égaré sur une piste tout en anglais, on m'a fait choisir des trucs insensés, vérifier si il y avait des motos ou des escaliers, on a tenté de me faire payer, on a créé un autre blog inaccessible au commun des mortels, j'ai demandé à Vincent, et il semblerait que j'aie récupéré un semblant de blog normal. Au fait, bonne nouvelle, les archives depuis 2007 ont été retrouvées. Reste maintenant à arriver à les copier.

Je reprends donc (c'est la deuxième fois que j'écris ce texte, c'est un peu lassant, mais comme je connais tout l'intérêt qu'y portent les quelques lecteurs qui arrivent encore à se connecter - et il leur faut du courage - je tente tout de même le coup) : Il me semble que Vincent s'impatientait de ne pas voir arriver cet épisode fameux : "Emportée par mon élan, j'ai oublié de parler du voyage en Grèce. Ou plutôt des voyages en Grèce. Avec nos amies du lycée Racine, nous avions projeté ce voyage mythique. Une de nos amies était passionnée de latin, de grec, tout ça. Le voyage fut préparé ,minutieusement et dans ses ,moindres détails : hébergement, trajets, visites. Pour gagner la Grèce, Jean nous avait recommandé les bateaux turcs qu'il fréquentait. Oui, mais voilà, un problème d'appendice à retirer me priva du voyage. J'aime assez les opérations. Ca tombe bien. J'avais envié une amie qui avait subi cette ablation. Un cousin de mon ,père, chirurgien, procéda. L'anesthésie ne me déplaît pas, sauf quand s'ensuivent des nausées, ce qui est de plus en plus rare. Cette plongée brutale dans le néant me ravit. Quelques jours dans une clinique agréable...
Et mon,propre voyage en Grèce eut lieu l'année suivante, avec des ,copains chartistes, groupe hétéroclite et joyeux. Nous sjuivîmes pas à pas les traces et les itinéraires du groupe d'Anne-Marie, qui avait déblayé le terrain, tâté de la pension de bonnes soeurs à Athènes, des trajets vers les îles en bateau, du séjour en Crète, des horaires des bus pour d'autres destinations. Notre groupe était quelque peu indiscipliné et nous avions du mal à obtenir que les ,garçons soient à l'heure. Les traversées sur bateaux turcs, l'Akdéniz et le Karadéniz furent folkloriques. Nous eûmes un temps peur qu'à l'aller il ne s'arrête pas au Pirée, les relations entre grecs, et, turcs étant tendues. Nous passions beaucoup de temps sur le pont en compagnie des marins qui nous apportaient concombres au fromage blanc (ce qui nous surprenait à l'époque) et force raki à la ,bouteille que l'on se passait et buvait au goulot. La descente à la cave (où nous avions nos couchettes dans un immense ,dortoir) était quelquefois un peu branlante. A l'escale de Naples, je vis, pour la première fois, un four à pizza au ,bois et le pizzaiolo faire ,tourner la pâte. Nous fréquentions aussi le bar des premières classes, où nous avions découvert que le martini-gin était très bon marché.
La ,Grèce ? Magnifique. La Crète ,?  Superbe, bien qu'un peu trop retapée par les Anglais. Myconos, Délos (la ,traversée se fit sur un petit rafiot, les marins étaient ravis de nous voir éclaboussées par les vagues). Mycènes, Delphes, le Cap Sounion (pas de rayon vert. Il faudra attendre Carteret pour que je le découvre : pas un rayon, un point vert fluo !). Les Grecs ? Collants, surtout quand nous dormions sur le pont des bateaux qui nous emmenaient dans les îles (une façon d'économiser le logement pour une nuit). Nous évitions les entreponts avec chêvres et poules, mais c'était froid, et surtout plein de grecs qui connaissaient trois mots d'anglais : "What is your name ?" pendant que Philippe P. ronflait comme un sonneur au lieu de nous protéger. On était jeunes !"

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