Nouivelle mise au point

21 février 2024

J'ai reçu un courrier du sage. Un écrit, beaucoup plus fiable que les explications orales du prieur. Cela porte sur ses maladies à Saint-Gervais : on avait argué de rachitisme pour qu'il puisse accompagner son frère. Il est vrai que la guerre ne l'avait pas fait grossir. Du coup, dès l'arrivée : scarlatine, infirmerie. Suivie de "rhumatismes scarlatins" (genre articulaires), puis otite et parasynthèse. Du coup, tout le séjour à l'infirmerie. Mais comme il savait lire et qu'il était abonné à un journal, "Poucet" (toutes les emaines), il était content.

Les voitures : là, c'est plus compliqué : 402, réquisitionnée, suivie d'une 402 "légère". Au retour de l'exode, elle a été vendue au cousin Max, et, au début des années 50, elle avait encore belle allure.

Papa avait acheté en se mariant une C4 en laissant à son frère leur V8 Ford qui finit dans le bombardement de Caen. Cette C4 les avait emmenés en voyage de noces : Alpes, côte d'azur, retour par La Rochelle. Cette voiture partit à Chatelguyon avec nos grands parents Delobel, et revint pour être entreposée à Montalet, où elle finit, inutilisable. Mais elle fut vendue à l'griculteur Gouarec qui la transforma en camionnette avec plateau à l'arrière, que nous avons vue longtemps rouler.

Quelle mémoire !

Je continue (et attends les mises au point). Ce matin le réveil a sonné à 6h18 !!! Que se passe-til ? Poutine a déclaré la guerre ? (en fait, il ne déclarera rien du tout, bombes atomiques à Paris, Londres et Washington, et il est le maître du monde). Mais non, mon téléphone avait gardé la consigne pour mercredi dernier !

" Donc, les vacances : Il y avait aussi la mer. Juste après la guerre, il y eut Binic, une plage de la côte nord de Bretagne. Je n'en ai évidemment aucun souvenir, mais je vois encore les photos où nous avions de jolis maillots de bain en laine tricotés main. Il paraît que je passais mon temps à manger du sable (évidemment la guerre, les restrictions !).

Ma mère aimait beaucoup la mer. (elle avait passé des vacances dans le Cotentin - où mon grand-père aimait peindre, en particulier à Caubu - dont nous avons des photos - mais que j'ai eu beaucoup de mal à retrouver - en fait, c'est une partie de Flamanville, pas mal "esquintée")., mais mon père était assez allergique aux bains de mer et préférait l'arrière-pays. Je l'ai tout de même vu se baigner - mais c'était peut-être dans une mer plus chaude - à Saint-Raphaël ? - et il prétendait qu'un poisson l'avait attaqué.

Une année, il fit une excursion en bateau à l'Ile de Sein avec tante Madeleine, qui partageait souvent nos vacances - cette escapade n'avait pas plu à ma mère - je crois que c'était à la vue de la barcasse qui les avait emmenés et qui l'avait efrayée : "Qui voit Sein voit sa fin".

A l'époque, on devait voyager en 4 Cv et les gens nous comptaient quand nous en sortions : 3 adultes et 4 enfants dont unn était déjà grandet !"

Pendant ce teps-là, il y en a qui font du ski ! Attention à ne pas s'esquinter le genou comme Denis !