Il y a des vieux qui se lèvent tôt...

Nous non, on fait partie des vieux qui se lèvent tard. C'est comme ça, on dort jusqu'à des pas d'heures. Après, c'est la panique, on n'a le temps de rien, surtout qu'on a des obligations : corbeaux, tactique, scrabble, mots croisés. Obligatoires. Et puis il faut faire la soupe ! Sans parler du reste. Les courses, ranger, et tout !
Evidemment, la nuit, on reste des heures sans dormir, surtout moi. Du coup j'écris des lettres, je fais des poêmes, je compte les piedss (pour les poêmes) avant de me décider à prendre le doliprane qui me remmène dans les bras de Morphée. Et le matin, zombie ! Mon aidant dit qu'on devrait se coucher plus tôt. Mais ça me paraît difficile et ça ne ferait qu'allonger les insomnies. Zut à la fin.

Et ce matin, mon amaryllis a fleuri - enfin. Evidemment, il est blanc, ce qui est beaucoup moins joli que rouge. Mais il n'y avait pas le choix :

Et puis, quand j'ai ouvert les rideaux, pouf ! un des boutons floraux est tombé, cet idiot. Du coup, beaucoup moins de fleurs, bien sûr !

Le petit prunus sauvage à côté de la maison a fleuri d'un seul coup. Et Antoine n'a pas encore regardé dans son "jardin" si ses prunus à lui ont fleuri.

Mais ça ne vaut pas :

Les orchidées du salon -justement- - des orchidées - qu'ont visité Mari et Vincent. Mes orchidées personnelles sont blanches et ont des tiges longues comme des jours sans pain avec au bout quelques fleurs qui n'en finissent pas de fleurir !

On reprend :

"Nos vacances : trois mois l'été ! Hé hé ! Il fallait que le spetits paysans aident pour les moissons et les vendanges ! 1er juillet-1er octobre. On pouvait aller à l'école jusqu'au 14 juillet avec poupées et jeux, mais nous avions mieux à faire.

Ces vacances nous emmenaient surtout aux Boscherons (avec une pile de livres de poche et un tricot ou truc à broder). D'abord dans une maison "en haut", une petite maison dans la cour de la première ferme. A l'époque, il y avait encore de beaux bâtiments avec vaches et chevaux. Citerne. Toilettes à l'extérieur.

Ensuite dans la maison du bas, rénovée. Cette maison avait été transformée en métairie, les bâtiments refaits, d'autres abattus (cf photo avec Jean), l'étable avait autrefois un toit de chaume et des murs en torchis. Mais le métayage était un fiasco et avait dû être résilié. La rénovation avait été faire par un architecte d'Evreux (Cabaton ?) qui s'était pris au jeu et, pendant ses loisirs, s'était amusé à "sculpter" cette salamandre très François Ier au-dessus de la cheminée. L'arche qui reliait les deux pièces formant la salle de séjour inquiétait le curé de La Bonnevile qui venait de temps en temps déjeuner à la maison."

Ce n'est pas tout ça, les corbeaux attendent. On va encore se faire tancer : "Croa, croa, croa !".

Comments

[babetinternaute]

En haut des Boscherons. La ferme avec un portail. Il ya une maison à droite en silex je crois. On a loué cette maison pendant quelques années.

[Vinsan]

Une autre maison? Ou ca?