Il faut faire la lumière !

La situation est grave ! Ma version des faits est contestée. Et pas par n'importe qui !  Par le prieur, évidemment le meilleur témoin des faits puisque le plus vieux. Mais voilà, peut-être justement trop vieux. Je fais donc appel aux autres témoins de la famille, avec une préférence pour le sage, qui a une bonne mémoire. Voilà :

Il paraît que le malfrat était deux, et que Manou les a fait entrer et les a fait passer par l'escalier de service (normal ! des malfrats !). Et qu'il n'y a pas eu d'autres intrusions, et que cette histoire de gouttière est une légende.

M'enfin ! Je sais bien que je n'en ai pas de souvenirs, mais on m'a raconté !

Ce matin, une tronçonneuse désaffutée nous a réveillés. En fait, on ne dormait pas tellement, et, en pleine nuit, j'ai entendu la chouette ou le chat-huant, ou le hibou. Je ne distingue pas entre les trois. Mais ça m'a réjouie de l'entendre. Il y a beaucoup moins d'oiseaux. Les merles ont pratiquement disparu. Il reste mésanges et rouges gorges et quelques bestiaux de cde genre qui viennent picorer les miettes devant la fenêtre.

"Après, ce fut l'école primaire, sans histoires (je ne me souiviens pas d'agressions physiques de la part des maîtresses, pas comme chez Raphaël où grossit une cabale, vu que la maîtresse tape sur la tête des enfants - avec un cahier, vou un crayon - et que c'est pas fini, cette histoire-là !) On me fit sauter une classe pour éviter une maîtresse particulièrement désagréable et vulgaire. Et la dernière année, l'année de l'examen d'entrée en sixième, fut un apprentissage frénétique : on enchaînait les dictées et les problèmes. Je crois même qu'il y avait des heures supplémentaires pour les élèves susceptibles d'aller en sixième. Les autres passaient normalement au cours complémentaire, et vraisemblablement, rapidement à la vie active.

A cette époque, on ne se cassait pas la tête : les élèves qui ne suivaient pas étaient au fond de la classe et y restaient l'année (ou les années) suivantes. Je me souvviens d'une belle rousse que j'avais rencontrée, peu après sa sortie de l'école, avec un beau poupon sur les bras."

Je file ! !Maximo vient de livrer !

Et voilà le zoo de Raphaël :

La copine de Vincent (photographe) repart en Patagonie, mais il n'y a plus son beau Patagon...

C'est-y pas mignon ? On n'a pas réussi à attraper la signature !

On range !