C'est de famille !
Suivez-moi bien !
Le 25 février 1732, à Villaines les Prévôtés - pour ceux qui ne sont pas au parfum, c'est en Côte d'or, tout à côté de Viserny, pas loin de Semur-en-Auxois - ont reçu la bénédiction nuptialle Hugues Muriot et Jeanne Chargrasse et Antoine Chargrasse et Christine Muriot, ledit hugues et ladite Christine Muriot fils et fille de marceau Muriot laboureur à Vilaines et de Marceline Bourge, ledit Antoine Chargrasse et ladite Jeanne Chargrasse fils et fille de Joseph Chargrasse marchand audit Vilaines et d'Anne Muriot....
Et voilà, la belle-mère avait le même nom que la belle-fille ! Ca ne vous rappelle pas une histoire de cousins germains pas si lointaine ? et l'une des protagonistes s'appelait justement... Chargrasse ! Ceci étant, je n'ai pas encore trouvé le cousinage effectif, et puis dans le pays, tout le monde s'appelle plus ou moins Muriot, Chargrasse, Belin, Drouhin, etc. et ça se marie et c'est parrain -marraine les uns des autres, Muriot le Jeune, Muriot l'aîné, et le grand père s'appelle pareil que le petit-fils, avec un peu de négligence, on marie dans la généalogie la grand-mère et l'arrière-neveu !
N'empêche !
Nota bene : la mère de Jacques s'est mariée le même jour et dans le même château que son frère. C'est pratique pour la réception, mais ça a aussi des inconvénients : le père de Jacques s'est toujours plaint qu'au moment de s'habiller, juste avant la cérémonie, il s'était aperçu que son futur beau-frère venait de lui piquer son petit gilet de smoking (ils s'étaient fait faire le même smoking) parce qu'il avait trouvé que finalement il lui allait mieux. Le père de Jacques s'était dit que ça commençait bien avec la belle-famille. Isabelle